Les 20 ans du CETIC

Les 20 ans du CETIC

Ce 6 février 2021, l’ASBL CETIC célèbre ses 20 ans d’existence.

L’ASBL CETIC a été créée le 6 février 2001 à l’initiative de l’Université de Namur (UNamur), de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) et de l’Université de Mons (UMons). Elle s’est établie sur le site de l’Aéropole de Charleroi alors en plein développement.
Financé à sa création dans le cadre des fonds FEDER, le CETIC a très rapidement élargi son horizon en participant aux programmes cadre européens de R&D, aux programmes de recherche régionaux, et aux Pôles de compétitivité dès leur création en 2005.
Le CETIC a également développé ses collaborations avec les entreprises. Depuis 2004, le CETIC est reconnu par la Wallonie en tant que "Centre de Recherche agréé".

Date: 6 février 2021

Domaine: Secteur numérique 

En 2001, des fonds structurels européens et de la Wallonie ont donc été alloués à la création d’un centre de recherche appliquée dédié au numérique. A l’époque, cela n’allait pas de soi : déjà dans le cadre de la programmation FEDER qui précédait, l’allocation de fonds au numérique dans le cadre d’une politique de redéveloppement économique ne semblait pas évidente pour tous les observateurs.

Ensuite, le CETIC a pu se développer progressivement. D’une part, il s’est impliqué dans des programmes de recherche européens, dont l’actualité rappelle l’importance, en se positionnant et en collaborant avec des entreprises, universités, et aussi d’autres centres de recherche appliqués tels que les instituts Fraunhofer, l’INRIA,... D’autre part, au niveau régional, le CETIC a progressivement tissé un réseau de collaborations avec de nombreuses entreprises, tant à travers des projets de recherche, que par des contrats de valorisation et de cofinancement que son statut de “centre de recherche agréé” impose.

La croissance progressive du CETIC a accompagné la structuration de l’écosystème numérique, avec les plans numériques qui ont été établis et développés, et de nombreuses collaborations avec l’écosystème.

On peut se réjouir aujourd’hui de constater que le numérique est identifié comme une thématique prioritaire qui a un impact majeur sur l’économie et sur nos vies en tant que citoyens. Le potentiel de développement est encore très important, mais avant d’élaborer des plans pour le futur, revenons sur les évolutions constatées ces dernières années. En effet, dans le secteur numérique, une évolution technologique sans précédent s’est produite depuis la création du CETIC.

Pour célébrer ces 20 ans d’activité du CETIC, nous en profitons pour revenir sur 20 innovations technologiques qui ont eu un grand impact sur nos vies au cours des 20 dernières années.

Ces exemples sont aussi une façon pour les chercheurs du CETIC d’illustrer des usages et des innovations technologiques auxquels ils contribuent de façon plus didactique qu’à travers les résultats des activités de R&D proprement dits qui sont beaucoup plus ardus à expliquer.

Index

  1. Le web participatif
  2. La visioconférence et la révolution des échanges virtuels
  3. Les réseaux sociaux
  4. La Géolocalisation
  5. Le Big Data
  6. L’e-commerce
  7. Le streaming
  8. L’Internet mobile
  9. Cloud, Edge, Fog Computing
  10. Le Smarphone
  11. L’Intelligence Artificielle
  12. L’Internet des Objets
  13. La Fabrication Additive
  14. La Blockchain
  15. Les jumeaux numériques
  16. Les véhicules autonomes
  17. L’Assistant numérique
  18. AR/VR
  19. Les Robots
  20. Les fusées réutilisables

1 Le web participatif

Le Web 2.0 a vu l’apparition des blogs, des forums, des wikis … qui ont ainsi permis une diffusion de la connaissance à partir des internautes, vers les internautes. Ils ont révolutionné le partage de l’information.
L’encyclopédie en ligne Wikipedia, apparue en 2001, est un exemple clé de cette innovation. La plateforme est le digne représentant du web participatif, de la participation ascendante (ou bottom-up en anglais), n’importe qui peut participer à la construction d’une connaissance partagée, chacun pouvant également valider ou corriger l’apport des autres.

Comment s’y retrouver parmi ces volumes considérables d’informations rédigées pour les humains, mais pas structurées pour être analysées par des programmes informatiques. En 2009, le CETIC avait réalisé un prototype d’outil de collecte et d’analyse de données. Aujourd’hui, des entreprises utilisent ce type de données dans un cadre business et les collaborations continuent avec celles-ci.

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2 La visioconférence et la révolution des échanges virtuels

Avec le confinement, 2020 a été l’année de la généralisation de la visioconférence. C’est en 2003 que Skype a lancé une petite révolution dans le monde de la communication via Internet. Il est reconnu comme le premier service alternatif au téléphone et capable de faire en sorte que les utilisateurs qui se trouvent dans différents pays ou continents conversent gratuitement et en face à face. Depuis, les systèmes de messagerie ont fortement évolué et de nombreux éditeurs se sont positionnés sur le marché. Pratiquement tous les équipements informatiques disposent aujourd’hui du micro et de la caméra nécessaire à ces services.

Dans le cadre de projets R&D au CETIC, les systèmes de visioconférence abordables et inclusifs pour personnes âgées ont été abordés dès 2007 à travers un projet européen. Le CETIC a réalisé en 2008 des tests concernant l’usage de ces outils de visioconférence pour les sourds et malentendants.

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3 Les réseaux sociaux

Myspace et Facebook ont lancé un mouvement qui allait ensuite impliquer des milliards de citoyens. Aujourd’hui, Facebook est le réseau social le plus transversal et le plus répandu, mais d’autres plates-formes se développent de façon importante, surtout auprès des jeunes.
Les réseaux sociaux ont modifié notre vie, qu’elle soit familiale et sociale, mais aussi politique. On échange, on partage, on y défend son point de vue, c’est aussi devenu une place de marché. Ils ont aussi transformé le marketing, l’usage de la publicité, les méthodes d’influence et le rapport aux informations. Les réseaux sociaux questionnent la démocratie, la liberté d’opinion,... sans que nous ayons résolu tous les problèmes posés. Enfin, ils nous ont obligés à réfléchir sur nos données, ce qui doit rester privé et ce que nous acceptons de partager.

Le CETIC a accompagné une startup qui a pour mission de permettre aux individus de créer et contrôler leurs profils numériques sur base des données personnelles qu’ils créent au quotidien en utilisant des services numériques globaux (Google, Facebook, Netflix, Fitbit,...) ou locaux (banques, magasins, administrations,...).

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4 Géolocalisation

La visualisation des cartes sur ordinateur existait déjà bien avant Google Maps. L’innovation majeure de ces dernières années concerne l’usage des données géographiques en temps réel (géolocalisation, navigation, observation,...) avec les dispositifs de localisation (GPS, Glonass, Galileo) qui sont maintenant de série dans les voitures et qu’on peut utiliser dans le smartphone.

Le CETIC a développé à travers plusieurs projets et collaborations une large expérience dans le domaine de problèmes de routage et d’optimisation de trajet, grâce notamment aux développement de OSCAR. Une librairie informatique proposant les principaux algorithmes de recherche opérationnelle et leur conférant un langage commun. L’objectif de cette librairie est de pouvoir en pratique résoudre des problèmes industriels tels des problèmes de routage ou de planification, en sélectionnant la meilleure approche algorithmique ou en les combinant entre elles.

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5 Le Big Data

Le terme Big Data s’est répandu à partir de l’année 2005. Si, au milieu des années 80, 99% des données étaient ‘analogiques’, en 2007, on estime que 94% de celles-ci étaient enregistrées sous forme numérique. En s’appuyant sur la croissance massive d’acteurs numériques et la numérisation de grands ensembles de données par des acteurs académiques et industriels, le Volume, la Variété et la Vitesse avec lesquels les données sont générées ont fortement changé au cours des dernières années. Cela implique la mise en œuvre de nouvelles technologies et méthodes pour la capture, le stockage, le traitement et la visualisation des données. Tout ceci avec un but : créer de la Valeur à partir de ces données numériques.

Le domaine de l’ingénierie et analyse des données est présent depuis la création du CETIC. L’apparition de systèmes de traitement de données orientés Big Data a été exploité rapidement dans le cadre de projets R&D et de collaborations industrielles. En travaillant en partenariat avec des acteurs de référence, le CETIC a travaillé à l’identification et les conditions de réussite des ces projets. Plus récemment, le secteur de l’industrie a identifié l’intérêt de la collecte de données de production pour créer un avantage concurrentiel. Nous avons alors travaillé sur les technologies de pointe pour l’acquisition et le traitement des ‘séries temporelles’ produites par des capteurs. D’autres secteurs suivront inévitablement.

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6 L’e-commerce

C’est aux USA que la première transaction à distance par carte bancaire s’est faite en 1994. Le New York Times annonçait : « derrière un petit clic pour un individu se cache un grand pas pour l’économie ». Mais c’est l’arrivée de l’Internet haut-débit dans les années 2000 qui a marqué la fulgurante ascension de l’e-commerce. Dans les années 2010, avec l’émergence des smartphones, le m-commerce a fait aussi son apparition. Il ne fait par conséquent nul doute que le commerce électronique continuera à gagner en importance, notamment grâce aux progrès et innovations futures. L’e-commerce a un impact considérable au niveau de la logistique, qui connaît un développement important dans nos régions.

Le secteur du transport et de la logistique connaît une forte évolution en termes de nouveaux marchés, contraintes et attentes des clients, dans un environnement de plus en plus complexe. Les technologies numériques apportent des solutions efficaces, en termes de modes de communication innovants et de nouveaux services à valeur ajoutée. Cela à conduit à des projets d’innovations et de multiples collaborations impliquant le numérique.

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7 Le streaming, à la demande, partout et tout le temps

Youtube a popularisé la visualisation à la demande de contenu vidéo de tout type, disponible partout et tout le temps, la seule condition d’accès étant une connexion internet. Les nombreuses plateformes de streaming comme Netflix (2011), suivi par Amazon, Disney, … ont affiné le concept en hyper personnalisant le contenu proposé. En suivant cette tendance, les volumes de données transmises via Internet ont très fortement augmenté. On notera aussi le passage de formule d’achat à des formules d’abonnement : le numérique “as a service” vaut autant pour les particuliers que les entreprises. Par ailleurs, streaming rime souvent avec contenu vidéo, cependant les livres sont également mis à disposition en format numérique et rendus disponibles à la demande grâce notamment aux liseuses, dont le Kindle sorti en 2007 a été un des premiers représentants.

Les infrastructures informatiques nécessaires pour assurer un streaming de qualité doivent être fiables. Depuis 2011, Netflix teste la résilience de ses infrastructures informatiques via le logiciel Chaos Monkey dont le but est de provoquer des pannes en environnement réel et de vérifier que le système informatique continue à fonctionner. Pour ce faire, il faut disposer d’outils capables de redéployer au vol des environnement cloud, ce qu’ont appelle au CETIC les Systèmes distribués basés sur les modèles.

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8 Internet mobile

L’effondrement de la bulle dotcom en 2001 correspond aussi au moment de l’attribution des licences 3G dans certains cas pour des sommes très importantes. Ces licences ont finalement connu un usage intensif.
On a connu depuis trois générations de réseaux mobiles, dont chacune représente non seulement l’arrivée de connexions plus rapides et plus efficaces mais aussi un accompagnement à la digitalisation des produits et services. Avec l’expansion des objets connectés, de la domotique et de la ville intelligente, les canaux du réseau mobile sont de plus en plus engorgés. Une petite révolution se prépare pour l’avènement de la cinquième génération mais le développement constant de ces technologies suscite aussi des craintes et interrogations.

Si ces solutions de télécommunication ont été conçues d’abord pour les humains, les objets connectés en bénéficient aussi largement. L’internet des objets est aujourd’hui au cœur des transformations dans plusieurs secteurs et domaines d’application notamment, smart-building, industrie 4.0 et eSanté… La capacité de se connecter partout tout le temps a permis d’imaginer d’innombrables nouvelles applications. De nombreux défis restent cependant à relever pour ces équipements IoT connectés : l’interopérabilité des données collectées, la gestion et la mise à jour à distance, la fiabilité dans des conditions parfois difficiles, la gestion énergétique,...

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9 Cloud, Edge, Fog Computing

Bien que ses principes sous-jacents de ressources informatiques centralisées et à l’accès partagé remontent déjà aux débuts de l’informatique, le cloud computing est considéré comme le moteur technologique ICT de la dernière décennie, avec des infrastructures à large échelle et faciles d’accès popularisés par Amazon, Google, Microsoft. Parallèlement aux services à distance du cloud computing, le fog - local - et le edge computing - au plus près des besoins - gagnent également en popularité pour apporter les solutions les mieux adaptées dans un contexte où l’informatique se diffuse au plus près des réalités du terrain.

La thématique des systèmes distribués est présente depuis la création du CETIC. Elle a pu être davantage développée dans le cadre de projets européens au niveau de ce qu’on appelait alors le grid computing et d’anticiper dès 2008 ce qui allait devenir le cloud computing. Grâce aux projets de recherche auxquels il participe, le CETIC a déjà appréhendé le concept de Cloud Computing, et il concentre de plus en plus ses efforts sur les architectures d’applications exécutables sur le Cloud afin d’aider les entreprises wallonnes à mieux exploiter le potentiel du Cloud Computing.

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10 Le Smartphone, un condensé de technologie dans notre poche

En 2007, Apple sort le premier IPhone, précurseur d’une nouvelle génération de téléphones portables, véritables ordinateurs de poches dotés de fonctionnalités à la pointe de la technologie, tels que caméras performantes et écrans tactiles.
Ces smartphones nous proposent une multitude de programmes, ou apps, plus ou moins utiles. Ils ouvrent l’accès à l’Internet mobile, ubiquitaire, et aux applications connectées via des APIs aux ressources informatiques du Cloud Computing. Le modèle économique s’est aussi développé autour du magasin d’applications (app/play store...). Notons que les écrans tactiles sont apparus pour la première fois dans les années 60 mais sont devenus accessibles au grand public grâce à la Nintendo DS en 2004.

Qui dit smartphone, dit App (application mobile). Pour développer ces applications, il a fallu organiser l’accès aux ressources du smartphone (capteurs, localisation,...) via le design d’interfaces tactiles et contextuelles permettant une adoption naturelle et immédiate. Très souvent, ces App sont un relais vers un logiciel distant (backend) déployé sur le Cloud. Pour connecter ce backend et l’App, on s’appuie sur des API. Ces API peuvent être utilisées pour connecter presque tout à Internet (personnes, objets, services). Elles sont régulièrement utilisées pour inventer des produits et services entièrement nouveaux, ainsi que pour construire des écosystèmes.

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L’Intelligence Artificielle

L’intelligence artificielle n’est pas neuve… elle remonte déjà à 1840 avec le piano mécanique d’Ada Lovelace ! Mais c’est seulement au cours de la dernière décennie que les applications de l’intelligence artificielle ont décollé grâce au big data. Qu’est-ce que l’IA ? Des machines programmées pour accomplir des tâches et résoudre des problèmes complexes, autrefois réservés aux humains. L’évolution des puissances de calculs informatiques a permis des avancées dans les technologies du Machine Learning, et encore plus dans le modèle d’apprentissage ’Deep Learning’. Les applications sont multiples et dans de nombreux domaines comme la maintenance prédictive, le diagnostic médical, la conduite autonome, pour en nommer seulement quelques-unes.

Au CETIC, le terme IA est utilisé au pluriel car il rassemble les théories et techniques mises en œuvre en vue de réaliser des solutions capables de simuler l’intelligence (lien : ). Le défi est d’exploiter celles-ci de façon à apporter une valeur ajoutée concrète aux entreprises. En termes d’actualité, on notera une initiative concertée qui rassemble les universités et centres de recherche : ARIAC by DigitalWallonia4.ai

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L’Internet des Objets

Existe-t-il réellement 22 milliards d’objets connectés dans le monde actuellement ? Ceux-ci font partie du monde de l’internet des objets (IoT) qui a pour objectif de capturer l’environnement afin de l’optimiser. Avec une plateforme IoT vous pouvez collecter, stocker, corréler, analyser et exploiter les données générées et envoyées sur Internet par vos capteurs. Les données inexploitées deviennent exploitables et le traitement de celles-ci crée de la valeur en générant et en mettant à disposition de nouvelles informations. Par exemple, en domotique, vous pouvez installer des capteurs pour contrôler la consommation énergétique de votre intérieur.

Les coûts des systèmes électroniques embarqués se sont très fortement réduits, alors que leurs capacités ont très fortement augmenté. Néanmoins, il faut se baser sur les bonnes pratiques afin de tirer le maximum de ces systèmes. L’usage de ceux-ci ont par exemple été étudiés dans le contexte du bâtiment et de la consommation énergétique

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La Fabrication Additive

Les premiers concepts liés à l’impression 3D sont apparus dans les années 80, avec la stéréolithographie (SLA). Au début des années 2000, la technologie se démocratise avec l’utilisation de résine chauffée (FDM). Ensuite, les types de procédés et matériaux utilisables se diversifient fortement. L’impression 3D devient progressivement une technique de prototypage et de production fiable. Cette technologie ne cesse de se développer vu les nouvelles opportunités et différents avantages que la fabrication additive peut offrir aux entreprises.

Le CETIC dans le cadre de son partenariat lié au Hub créatif de Charleroi et au Fab-C a conçu une trousse à outils qui contient une série de fiches didactiques et de tutoriels pour faciliter la compréhension de notions telles que IoT, Cloud Computing, Data Analysis, et bien sûr l’Impression 3D !
Si vous êtes à la recherche d’un hub créatif ou un fab lab, vous en trouverez certainement un à proximité de chez vous. Consultez la cartographie disponible en ligne.

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La Blockchain

Qui dit Blockchain dit Bitcoin ! Mais cette technologie ne se limite pas seulement aux cryptomonnaies. En quelques mots, la blockchain est un gigantesque registre numérique crypté, où des transactions sont recensées dans un ordre chronologique, de façon transparente, décentralisée, anonyme et infalsifiable. L’usage dans le cadre de transactions financières est bien connu mais la fonctionnalité et les caractéristiques de cette technologie peuvent être utilisées dans de nombreux autres domaines de la vie quotidienne, par exemple : assurances, services notariaux, propriété intellectuelle, santé, services administratifs publics, certification et traçabilité alimentaire et bien d’autres.

La recherche appliquée permet de valider dans un contexte industriel des technologies émergentes telles que l’usage de la Blockchain. Cela peut se combiner avec d’autres concepts tels que le Federated learning ou le Web décentralisé avec, pour ces technologies, la volonté de rendre aux citoyens et autres acteurs le contrôle de leur données et de respecter la vie privée (RGPD).

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Les jumeaux numériques

Issu de l’Indusrie 4.0 et des technologies liées au Big Data, le concept de jumeau numérique (Digital Twin) est une modélisation virtuelle d’un produit/processus/service. Des informations provenant de l’homologue physique transitent grâce à des capteurs vers le jumeau numérique, qui peut évoluer dans le temps de manière simultanée ou accélérée. Grâce à une combinaison d’autres technologies (IA, apprentissage automatique, collecte et analyse de données, IoT,…), le jumeau numérique fournit, notamment aux industries, une optimisation des performances, une maintenance prédictive, un gain de qualité,... et donc une meilleure compétitivité et durabilité.

Le CETIC a exploité les objets connectés et la capacité de stocker les données collectées en grand nombre et de les exploiter grâce à des techniques d’IA. Les jumeaux numériques sont l’objectif visé par plusieurs projets de recherche desquels le CETIC est partenaire. Cela concerne en particulier le domaine de l’industrie, citons par exemple les projets P15Insight, Quality 4.0 ou cet exemple du projet TrackOpt. Cette thématique intéresse explicitement les partenaires du groupe de travail I2M (Integrated Intelligent Manufacturing) de l’European Steel Technology Platform auquel contribue le CETIC.

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Les véhicules autonomes

Un véhicule autonome pour les déplacements personnels, le transport de masse, ou la logistique ? Patience… La technologie progresse étape par étape.
Pour y arriver, il faut combiner un ensemble de technologies telles que des réseaux de capteurs dans un véhicule et dans l’environnement, une cartographie, des systèmes de communications échangeant un volume important d’informations, de l’intelligence artificielle prenant des décisions sur base des informations analysées, des interfaces adaptées au profil du conducteur/utilisateur,… Les fonctionnalités sont implémentées petit-à-petit et le niveau d’automatisation augmente progressivement.. Le véhicule autonome, sûr et sécurisé de demain n’est plus si loin.

La fiabilité, l’équilibre entre performance de calcul et coût énergétique, et la sécurité de ces ensembles complexes de composants logiciels sont des points très critiques. Ce sont typiquement les thématiques abordées dans le cadre des Systèmes Cyber-Physiques) et du Edge Computing, où le CETIC collabore avec des entités clés à ce sujet. Au niveau de la recherche, des tests à échelle réduite, focalisés sur certains composants, sont réalisés dans le cadre des projets VIADUCT et SPARTA.

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L’assistant numérique

Présents dans nos maisons, nos voitures, au travail, à l’hôpital, les assistants virtuels peuvent revêtir plusieurs formes, du simple chatbot (agent conversationnel) aux produits grand public : Siri, lancé en 2011, Alexa ou l’Assistant Google. Ils nous accompagnent dans des tâches que nous pouvons réaliser mais que nous déléguons à notre compagnon virtuel par facilité : “Quelle sera la météo du jour ?” “Peux-tu appeler maman ?” “Quelle route puis-je emprunter pour me rendre à mon rendez-vous ?” … Nombreuses sont les situations dans lesquelles ces assistants peuvent être déployés.

Des acteurs de la région s’intéressent aussi à cette thématique. Mené par AISIN (AWE Europe), le projet VIADUCT vise le développement d’une nouvelle interface homme – machine multimodale, adaptative et centrée sur la parole pour la conduite de voitures semi-autonomes, avec une focalisation sur les spécificités des conducteurs âgés.

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Réalité Augmentée/Réalité Virtuelle

Deux technologies sœurs ! La réalité virtuelle (Virtual Reality) et la réalité augmentée (Augmented Reality) promettent des expériences visuelles inédites et de nouvelles interactions avec le réel à travers différents types de supports. La réalité augmentée permet de visualiser le monde réel augmenté par une simple couche d’informations (texte, images, nombres). La réalité virtuelle projette un univers en 3D, générant une sensation d’immersion et d’interaction. Outre l’aspect ludique, la réalité augmentée et/ou virtuelle combinée avec d’autres technologies, telles que l’Internet des Objets, les drones ou les balises, promet de multiples débouchés dans des secteurs très variés allant de l’industrie à la culture. A plus long terme, on connaîtra une utilisation combinée des deux technologies, qui promet de nouvelles transformations importantes de notre consommation de contenu numérique.

Ces technologies trouvent aussi progressivement leur chemin vers des applications en entreprise. Par exemple, les partenaires des projets FLARACC et ARTEMTEC prévoient d’utiliser ces outils pour afficher les informations liées à la maintenance industrielle. Dans le secteur de la construction, le projet BIMExpo les met en œuvre dans le cadre d’une salle d’exposition.

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Les Robots

Les robots sont présents de longue date dans le domaine industriel, forts de leur efficacité et de leur capacité à répéter des tâches. Ils se montrent extrêmement polyvalents, rapides et ultra précis. Des robots humanoïdes tels que le robot NAO de Aldebaran Robotics sont venus à la rencontre du grand public. Ces technologies se développent encore à toute vitesse, à travers de nouveaux robots agiles tels que le robot-chien Spot ou le robot bipède Atlas développés par Boston Dynamics. Ces robots plus évolués pourront être utilisés dans de nombreux domaines. Le vrai défi c’est de faire en sorte que ceux-ci soient excellents dans ce qu’on leur demande de faire. La perspective de voir des robots s’occuper de personnes, intervenir dans des situations d’urgence, ou plus simplement de livrer des colis, fascine et n’est peut être pas si loin.

Le démonstrateur K2S conçu dans la cadre du programme Industrie du Futur porté par l’AdN, ainsi que la contribution du FEDER IDEES Espace Démonstration, s’inscrit dans une démarche visant à accélérer la transformation numérique des entreprises industrielles wallonnes vers l’Industrie 4.0. Il s’agit d’un démonstrateur léger et polyvalent, une chaîne de production en miniature, destiné à démontrer les avantages de technologies numériques émergentes dans la robotique industrielle.

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Les fusées réutilisables

La fusée imaginée par Hergé pour Tintin était capable de décoller et d’atterrir. Dans les années 80 des navettes réutilisables ont été mises au point. L’évolution technologique permet aujourd’hui d’atteindre un niveau d’efficacité jamais égalé, avec le retour sur terre du lanceur lui-même, dans la perspective de démocratisation des coûts de lancement. Les fusées réutilisables de SpaceX ont été annoncées en 2004 et la première récupération du lanceur date de 2015. Les satellites sont envoyés par constellations entières. Au-delà de ces exploits se pose aussi la question de la conquête commerciale de l’espace...

La Wallonie continue à être impliquée dans le secteur spatial. Des microsatellites sont aussi conçus et fabriqués en Wallonie. Dans le cadre d’un projet en cours, le CETIC explore des technologies applicables aux nouvelles générations d’équipements en électronique de puissance. On notera également un centre opérationnel pour la cybersécurité qui se développe à Redu, permettant d’envisager également un développement de ce type d’activités dans ce domaine.

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