Le CETIC s’engage pour une utilisation plus environnementale, éthique et transparente des technologies numériques
Date: 22 avril 2021
Domaines
Pour célébrer la journée de la Terre, l’ISIT (Belgian Institute for Sustainable IT) a organisé le 22 avril la 1ère cérémonie pour la signature de la ’Charte Numérique Responsable’.
Au cours de cette cérémonie, M. Mathieu Michel, secrétaire d’État à la numérisation, a évoqué l’importance d’une ensemble transparent de services numériques mis au service de la société belge.
Déjà signée par plus de 120 organisations françaises, la Charte a été signée aujourd’hui par 30 organisations belges. La liste des signataires belges comprend les grandes entreprises et associations, les services publics et les PME.
Aujourd’hui, le secteur des technologies de l’information et de la communication est responsable à l’échelle mondiale de plus de 4% des gaz à effet de serre
émissions liées à l’activité humaine, plus que celles de l’aviation civile avant Covid 19 ! Avec un comportement inchangé, ce pourcentage pourrait atteindre 8% d’ici 2025. La fabrication de nos ordinateurs, tablettes et smartphones nécessite également une extraction massive de matières premières matériaux, sans parler des conditions de travail difficiles dans les mines et les usines. À l’heure d’une crise économique, sociale et sanitaire, la question de la fracture numérique est également un enjeu majeur.
Cependant, l’informatique est désormais indispensable au développement de l’activité économique de nos entreprises. De même, il y a un énorme potentiel pour réduire notre empreinte environnementale grâce aux technologies numériques. Combiner « People, Planet & Profit » également dans l’informatique est donc essentiel pour l’avenir de notre société et la compétitivité future de nos entreprises.
C’est l’objet de la Charte Informatique Durable, plusieurs engagements résumés en 5 axes clés :
Pourquoi le CETIC a souhaité signer cette charte ?
Les TIC sont devenues un consommateur d’énergie important. Face à la crise climatique et à l’empreinte environnementale toujours croissante du numérique, il devient impératif de repenser les technologies numériques et leur intégration dans les différents secteurs. De façon complémentaire, dans des solutions bien pensées, le numérique peut aider à mettre en place des solutions d’analyse et d’optimisation des ressources, voire de proposer des alternatives positives pour l’environnement.